ABSTRACT Analogy (ἀναλογία) according to Aristotle, is a way given items can be regarded as identical, more exactly, it is the weakest way given items can be regarded as identical. Yet, as Metaphysics Lambda 4-5 puts it, this kind of identity, i.e. sameness, plays a role in Aristotle’s science of principles. For these – he says – are different for different beings, identical by analogy though. Only the prime unmoved mover, the purely intelligible substance, is one in number for the entire universe. Emphasis here is on its absolute primacy – Aristotle is here selling the main core of Metaphysics Lambda. But does he really need to dismiss his entire theoretical philosophy for this sake? Its major of path, as Aristotle explains in Metaphysics Alpha, has been increasingly prepared by centuries of efforts on the part of Presocratic Thinkers, seeking for matter, i.e. material principle, in all kinds of being, then by Plato’s theory of ideas putting the formal cause in the middle. We ask therefore: what is exactly the point, the value, the weight to be attributed to Aristotle’s emphasis that principles in the physical world can be identified by analogy, that is, by analogy only? RÉSUMÉ L’analogie (ἀναλογία), chez Aristote, est un mode de l’identité. C’est, plus exactement, le moyen le plus faible de considérer des éléments donnés comme identiques. Selon Métaphysique Lambda 4-5, ce type d’identité joue un rôle dans la science des principes d’Aristote. Car ceux-ci – dit-il – sont différents pour des êtres différents, identiques cependant par analogie. Seul le premier moteur immobile, la substance purement intelligible, est un en nombre pour l’univers entier. L’accent est mis ici sur sa primauté absolue – Aristote met en valeur ici le noyau principal de Métaphysique Lambda. Mais a-t-il vraiment besoin de rejeter sa grande construction en philosophie théorique pour cela ? La théorie des quatre causes, comme le montre si bien son livre Métaphysique Alpha, a été travaillé par des siècles d’efforts chez les présocratiques, puis par les pythagoriciens, et par la théorie des idées de Platon. On se demande alors : quel est exactement le point, la valeur, le poids à attribuer à cet accent qu’Aristote met chez Lambda 4-5, sur l’identité des principes et des causes des étants par analogie – et seulement donc par analogie ?

Analogia e teoria dei principi in Aristotele

Fazzo, Silvia
Primo
Writing – Original Draft Preparation
2021-01-01

Abstract

ABSTRACT Analogy (ἀναλογία) according to Aristotle, is a way given items can be regarded as identical, more exactly, it is the weakest way given items can be regarded as identical. Yet, as Metaphysics Lambda 4-5 puts it, this kind of identity, i.e. sameness, plays a role in Aristotle’s science of principles. For these – he says – are different for different beings, identical by analogy though. Only the prime unmoved mover, the purely intelligible substance, is one in number for the entire universe. Emphasis here is on its absolute primacy – Aristotle is here selling the main core of Metaphysics Lambda. But does he really need to dismiss his entire theoretical philosophy for this sake? Its major of path, as Aristotle explains in Metaphysics Alpha, has been increasingly prepared by centuries of efforts on the part of Presocratic Thinkers, seeking for matter, i.e. material principle, in all kinds of being, then by Plato’s theory of ideas putting the formal cause in the middle. We ask therefore: what is exactly the point, the value, the weight to be attributed to Aristotle’s emphasis that principles in the physical world can be identified by analogy, that is, by analogy only? RÉSUMÉ L’analogie (ἀναλογία), chez Aristote, est un mode de l’identité. C’est, plus exactement, le moyen le plus faible de considérer des éléments donnés comme identiques. Selon Métaphysique Lambda 4-5, ce type d’identité joue un rôle dans la science des principes d’Aristote. Car ceux-ci – dit-il – sont différents pour des êtres différents, identiques cependant par analogie. Seul le premier moteur immobile, la substance purement intelligible, est un en nombre pour l’univers entier. L’accent est mis ici sur sa primauté absolue – Aristote met en valeur ici le noyau principal de Métaphysique Lambda. Mais a-t-il vraiment besoin de rejeter sa grande construction en philosophie théorique pour cela ? La théorie des quatre causes, comme le montre si bien son livre Métaphysique Alpha, a été travaillé par des siècles d’efforts chez les présocratiques, puis par les pythagoriciens, et par la théorie des idées de Platon. On se demande alors : quel est exactement le point, la valeur, le poids à attribuer à cet accent qu’Aristote met chez Lambda 4-5, sur l’identité des principes et des causes des étants par analogie – et seulement donc par analogie ?
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