L’article analyse les matériaux de couverture des églises italiennes médiévales, réalisés principalement en terre cuite, mais aussi en bois, tables de métal et lauzes. À travers plusieurs études de cas, attestés à la fois par des sources écrites et matérielles, divers aspects sont examinés : le rapport avec les solutions adoptées à l’époque romaine, les techniques de fabrication ainsi que celles de mise en œuvre. Les édifices ecclésiastiques constituent un observatoire privilégié pour l’analyse des couvertures médiévales, en particulier en ce qui concerne les matériaux durables : en effet, au niveau de la construction résidentielle, les toits étaient presque exclusivement constitués de matériaux périssables. Les processus de production plutôt complexes et le recours à des ateliers qualifiés dans la construction des toits de ces édifices s’expliquent en relation à un patronage essentiellement lié aux centres épiscopaux et monastiques/canoniaux, encline à investir dans la réalisation et l’entretien de toits. Ceux-ci non seulement ont une valeur fonctionnelle, mais, en raison de leur grande visibilité, revêtent également une valeur symbolique et sont fortement représentatifs de l’institution religieuse dont ils protègent et exaltent l’église.

Les matériaux de couverture des édifices religieux italiens entre l’Antiquité tardive et le Moyen Âge

Destefanis Eleonora
2024-01-01

Abstract

L’article analyse les matériaux de couverture des églises italiennes médiévales, réalisés principalement en terre cuite, mais aussi en bois, tables de métal et lauzes. À travers plusieurs études de cas, attestés à la fois par des sources écrites et matérielles, divers aspects sont examinés : le rapport avec les solutions adoptées à l’époque romaine, les techniques de fabrication ainsi que celles de mise en œuvre. Les édifices ecclésiastiques constituent un observatoire privilégié pour l’analyse des couvertures médiévales, en particulier en ce qui concerne les matériaux durables : en effet, au niveau de la construction résidentielle, les toits étaient presque exclusivement constitués de matériaux périssables. Les processus de production plutôt complexes et le recours à des ateliers qualifiés dans la construction des toits de ces édifices s’expliquent en relation à un patronage essentiellement lié aux centres épiscopaux et monastiques/canoniaux, encline à investir dans la réalisation et l’entretien de toits. Ceux-ci non seulement ont une valeur fonctionnelle, mais, en raison de leur grande visibilité, revêtent également une valeur symbolique et sont fortement représentatifs de l’institution religieuse dont ils protègent et exaltent l’église.
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